Mise à jour – Lignes directrices sur les exigences relatives à la documentation de qualité concernant les médicaments expérimentaux biologiques dans les essais cliniques
Des lignes directrices ont été publiées par l’Agence européenne des médicaments concernant les essais cliniques de médicaments à usage humain.
Ces lignes directrices sont liées au règlement (UE) n° 536/2014 et abrogeant la directive 2001/20/CE. Ces lignes directrices décrivent les exigences en matière de documentation sur la qualité biologique, chimique et pharmaceutique des médicaments expérimentaux (IMP) contenant des substances biologiques et issues de la biotechnologie. Elles s’appliquent aux protéines et polypeptides créés à partir de systèmes d’expression recombinants ou non recombinants en culture cellulaire et aux médicaments auxiliaires qui contiennent ces protéines et peptides. Les directrices indiquent que les informations relatives à la nomenclature de la substance active doivent être fournies, ainsi qu’une description de la structure et des propriétés générales de la substance active. Les noms et adresses de chaque fabricant doivent également être fournis.
En outre, un organigramme décrivant les paramètres du processus et les tests en cours de traitement doit être fourni. Le retraitement doit être justifié et décrit. En ce qui concerne le contrôle des matériaux, les matériaux utilisés dans la fabrication de la substance active doivent être énumérés et décrire où chaque matériau a été utilisé dans le processus.
Pour les matières premières d’origine animale ou humaine, il convient d’indiquer à la fois la source et l’étape du processus de fabrication dans laquelle la matière a été utilisée. Les informations relatives à la sécurité doivent être énumérées à l’annexe A.2. Les tests et les critères d’acceptation pour le contrôle des étapes critiques du processus de fabrication doivent également être fournis. Tout changement apporté au procédé de fabrication doit être résumé et permettre une identification claire, et peut nécessiter un exercice de comparabilité pour s’assurer que le changement ne provoque pas d’effets indésirables. Les lignes directrices iniquent également que les impuretés liées au processus et au produit doivent être abordées, y compris la quantité maximale pour la dose clinique la plus élevée. Des critères d’acceptation définis et des tests de la substance active sont requis pour la quantité, l’identité et la pureté.
En ce qui concerne les procédures analytiques, les lignes directrices indiquent que les méthodes d’analyse pour les tests doivent être rapportées et que la pertinence des méthodes doit être confirmée en raison de leur nature évolutive. Des informations sur le matériau d’emballage de la substance active doivent également être fournies, y compris toute interaction possible entre la substance active et l’emballage. Le protocole de stabilité pour le stockage de la substance active doit également être fourni, y compris les informations sur la spécification, les méthodes analytiques et les intervalles de test.
Les substances actives doivent être conservées dans un système de fermeture du récipient et être fabriquées dans les mêmes matériaux que ceux utilisés pour le stockage des lots destinés aux essais cliniques. La durée de conservation de la substance active doit être indiquée et inclure une évaluation des données disponibles. La durée maximale de conservation ne doit pas dépasser de plus de douze mois la durée couverte par les données de stabilité en temps réel.